Peut on vivre en tant que magnétiseur professionnel ?

Est-il possible de vivre d’un métier de thérapeute ? C’est la question que l’on pose et à laquelle Séline donne quelques réponses.

Beaucoup de personnes me disent qu’on ne peut pas vivre en tant que thérapeute en magnétisme, du moins pas en tant qu’activité principale. En fait, cela peut dépendre de beaucoup de choses. En premier lieu, sachez que si le magnétisme vous appelle, c’est que vous avez quelque chose à y faire, que des personnes ont besoin de vous pour être soulagées de différents maux, bref, vous êtes fait(e) pour ce métier.

Bien entendu, ça ne se fait pas tout seul. Il faut laisser à l’activité le temps de se développer, c’est à dire de se constituer une clientèle (1). Je vais vous faire part de ma propre expérience. A mes débuts dans le magnétisme, quand je le pratiquais comme un loisir, je n’avais qu’une seule personne dans le mois. J’avais une autre profession.

Peu à peu, le rythme de mes séances s’est accéléré : une personne par semaine puis une personne par jour. Le bouche à oreille faisait son effet, mais il m’a fallu m’organiser. J’ai pris une journée dans la semaine afin de recevoir les personnes. Il est très important de ne pas s’éparpiller dans des rendez-vous à différents horaires. Il ne faut pas perdre de vue que nous avons une vie privée à préserver.

Lorsque le magnétisme est devenu pour moi quelque chose de sérieux, j’ai arrêté mon ancienne activité professionnelle, je me suis mise au chômage, j’ai suivi des formations, et je me suis rapidement aperçue que mon activité de magnétiseuse me rapporterait plus que les indemnités du chômage. J’ai donc monté mon auto-entreprise.

D’une journée complète de séances, je suis passée à deux journées, puis trois. Ce qui fait au bout d’un moment quarante personnes par semaine.

Pour les séances, je suis partie des tarifs libres (chacun donnait ce qu’il voulait, entre 3 et 5 €) jusqu’aux tarifs actuels, mieux calculés, en tenant compte les charges de mon activité : les cotisations sociales, les impôts, la prévention, la communication (site internet, etc.). Il faut également tenir compte du local.
Mes séances sont aujourd’hui à soixante euros. Il est important de bien calculer ses tarifs. Pour s’y retrouver financièrement et pour gagner en légitimité.

J’ai ensuite étendu mes activités vers la formation, ce qui bien entendu m’a poussé à réduire le nombre de séances énergétiques. Comme le magnétisme en lui-même, le goût de transmettre mes connaissances m’a appelé. Certains de mes élèves se sont ensuite installés comme magnétiseurs, ce qui me permet parfois de leur envoyer certains de mes clients quand c’est nécessaire.

On pourrait craindre que je produise de la concurrence, mais c’est une fausse idée. On a tous besoin de travailler, on a tous besoin les uns des autres. C’est du partage, et cela arrange bien souvent le client quand par exemple je ne peux pas recevoir celui-ci avant deux mois.

En conclusion, on peut faire de l’activité de magnétiseur ou de thérapeute une activité professionnelle. A partir du moment où vous affirmer que vous êtes magnétiseur, que vous attirez les personnes qui vous correspondent, que vous avez l’abondance de clients, votre activité professionnelle sera viable et durable.

Ce texte n’est pas une transcription fidèle de la vidéo, plutôt un support complémentaire. Ne pas hésiter à lire et texte ET la vidéo.

(1) On emploie bien le terme de clientèle pour les thérapeutes et non pas patientèle, réservée aux métiers de la médecine. Voir à ce sujet ma vidéo sur le vocabulaire de l’énergétique.

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