Séline Magnétiseuse Vertou – Magnétiseur Nantes

Il n’y a pas d’échec, il n’y a que des expériences

Trop de personnes se sentent en situation d’échec quand une expérience n’a pas fonctionné. Or, une expérience inédite est une source d’apprentissage.

https://www.youtube.com/watch?v=Sbu-2dJzLhU

Lors des formations de magnétisme que je dispense, je donne aux apprenants des exercices à faire soi-même, qui permettent de constater et mesurer les capacités que l’on peut détenir. Je demande ensuite à avoir des retours sur ces exercices, ce qui a été facile ou difficile.

J’ai ainsi pu remarquer que sur certaines expériences, des personnes se considèrent en situation d’échec. Certains refont à nouveau l’expérience, et dans le cas où le résultat est identique, ils le voient comme un échec.

Or, il n’y a jamais d’échec : il n’y a que des expériences. Plus précisément, il n’y a que des informations. Certaines expériences en effet, si elles peuvent sembler mauvaises, sont avant tout des indicateurs.

L’idée de l’échec peut être conditionnée par le fait de voir beaucoup de choses, notamment sur internet. Un exemple typique, que j’ai déjà pris pour ma vidéo “Je n’ai pas de magnétisme”, c’est celui du citron ou de l’agrume. Des vidéos disent, pour savoir si vous êtes magnétiseur, vous magnétisez un agrume. S’il s’assèche, c’est que vous avez des capacités en magnétisme.

Dans certains cas, au lieu d’être asséchés, l’agrume est revigoré. Ce serait donc un échec ? Pas du tout. Vous détenez par cette expérience une capacité en magnétisme. Le fait d’avoir revigoré l’agrume est aussi important que s’il avait été asséché. Ainsi, si une expérience n’apporte pas le résultat attendu, cela ne doit pas être considéré comme un échec.

La notion d’échec naît également de la pression que l’on se met. Inconsciemment, on s’impose la perfection, tout doit être parfait. Et pourtant : la perfection n’existe pas et c’est une ancienne perfectionniste qui l’affirme).

Si je suis restée aujourd’hui minutieuse, j’ai su lâcher ce désir de perfection, grâce à mon expérience et au lâcher-prise. Étant atypique, je rencontre dans mes formations beaucoup de personnes elles mêmes atypiques, avec différents potentiels, des dys, des autistes, des philo-cognitifs (ainsi qu’on appelle aujourd’hui les HPI, haut potentiel intellectuel).

Ces personnes pour la plupart ont un important souci de perfectionnisme. Ils se donnent des objectifs très élevés, oubliant qu’il est préférable de se donner des objectifs par petites marches. Cette exigence perfectionniste est telle que la moindre contrariété est perçue comme un échec.

Il n’y a donc pas d’échec dans la vie. Tout est expérience. Il y a des expériences que l’on apprécie, et des expériences que l’on apprécie beaucoup moins. Parmi ces dernières, il est bon de se dire : OK, l’expérience fut déplaisante, mais j’en ai appris quelque chose. C’est de ces expériences négatives que l’on apprend, que l’on avance, que l’on évolue.

Chacun a son chemin de vie, et chacun doit donc passer par des expériences négatives pour comprendre qu’on n’en veut plus. Une fois compris ce principe, un énorme lâcher-prise s’exécute.

Tout est apprentissage : l’apprenti qui devient sage. La vie est un apprentissage et selon ce qu’elle nous apporte, elle nous permet de goûter à différentes émotions, à différents univers, afin de nous guider vers ce qui nous plait.

Dans la notion d’échec, il est aussi souvent question de choix. Combien de fois entend-t-on : j’ai fait le mauvais choix, je n’aurais pas dû prendre ce chemin, j’aurais dû faire autrement. Or, il n’y a pas de mauvais choix.

Il faut suivre son intuition. Celle-ci vous conduit sur le bon chemin, vers quelque chose qui nous appelle, qui nous anime. On peut parfois penser que l’on n’a pas une bonne intuition, mais c’est souvent parce que celle-ci est parasitée par le mental, qui peut nous conduire sur un chemin plus sûr, plus sécurisé, alors que l’intuition peut nous conduire au-delà de la zone de confort.

Si l’on prend un chemin, celui-ci peut nous conduire directement vers ce à quoi on aspire. Si l’on en prend un autre, celui-ci sera un peu plus long, un peu plus difficile. Mais les expériences qui se mettront en travers de la route nous permettront d’apprendre. Il n’y a donc pas de mauvais choix, il n’y a pas d’échec : tout est expérience.

Une entreprise, par exemple, que l’on a conduit vers un dépôt de bilan n’est pas un échec. C’est une expérience. Elle nous interroge sur notre volonté de poursuivre dans la même voie. Elle nous mène à la réflexion sur ce que l’on peut améliorer pour une prochaine entreprise.

En conclusion : il n’y a pas d’échec, il n’y a que des expériences.

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