La peur peut avoir un effet paralysant, qui nous empêche d’avancer. Sur cette vidéo, je vous explique d’où viennent ces peurs et comment aller au-delà par le biais d’exercices ludiques.
Qu’est-ce que la peur ?
Il est avant tout important de comprendre ce qu’est la peur. Il s’agit d’une réaction physiologique que chaque être humain possède. Si quelqu’un vous dit qu’il n’a jamais peur, sachez que ce n’est pas possible.
Les peurs sont parfois accompagnées d’aspects physiques comme des tremblements, des maux de tête, des battements de cœur qui s’accélèrent, etc. Il s’agit d’un phénomène physiologique destiné à nous protéger.
La peur est une réaction de notre cerveau, et plus précisément notre cerveau reptilien, ou cerveau primitif, celui des origines de l’humanité, celui des besoins fondamentaux et celui des réflexes. Dès qu’il y a danger, le cerveau déclenche la peur comme un signal.
On peut donc imaginer que si nous n’étions pas dotés de ce cerveau reptilien, nous n’aurions aucune conscience du danger. On se mettrait à courir en pleine nature en bordure d’une falaise et inconscient du danger finirions par tomber. Avec la peur, le cerveau nous prévient du danger et nous invite à la prudence.
La peur est une croyance limitante
Mais il existe une multitude de peurs et notamment celles qui nous bloquent et nous empêchent d’avancer. Ce type de peurs provient de notre vécu et de notre éducation. Nous portons en nous les peurs de nos parents ou des personnes qui nous ont élevé.
La peur est transmise à chaque génération à travers l’éducation : “Fais attention à la marche. Tiens bien ton verre. Fais attention à l’eau. Fais attention à ceci. Fais attention à cela”.
Les recommandations des parents peuvent créer des peurs, voire des phobies qui peuvent entraîner des problèmes de confiance en soi et d’estime de soi. On parlera dans ce cas de croyances limitantes, celles qui nous empêchent d’avancer.
Ces croyances limitantes créent en nous des nœuds de mémoire, les fameuses mémoires cellulaires. Ce sont ces mémoires qui nous bloquent, car elles nous incitent à nous protéger de tout, notamment nous protéger de l’avenir et nous empêcher de développer nos potentiels.
Je propose de vous donner quelques astuces afin de pouvoir dépasser ces peurs. Cela ne veut pas dire que vous n’aurez plus peur de rien à l’issue des exercices, car nous restons humains, mais vous aurez un autre regard vis-à-vis de vos propres peurs, ce qui vous permettra de les dépasser.
Quels exercices pour surpasser la peur ?
Il s’agit donc d’identifier les peurs d’une part et de définir leurs provenances. Comment ?
Je vous invite à un petit exercice très simple. Prenons une feuille de papier et un stylo. Traçons plusieurs colonnes. Chacune des colonnes est consacrée à l’une des personnes qui nous ont élevées : le père, la mère, la grand-mère, le tuteur, etc. La dernière colonne nous est consacrée.
Dans chacune des colonnes, indiquons quelles peurs, quelles croyances et quelles règles de vie adoptée en fonction de ces règles et croyances, a pu avoir chacune des personnes qui nous ont élevées. Dans la dernière colonnes, ce sont nos propres peurs, nos propres croyances, et nos propres règles de vie.
On constatera selon les cas que certaines peurs et croyances sont directement héritées des personnes qui nous ont élevées, mais cela peut également être complètement l’inverse. Dans tous les cas, elles proviennent (par acquisition ou par rejet) de notre vécu et de notre éducation.
Pourquoi faire cet exercice par écrit ? Parce que notre cerveau retient à 80% ce que l’on écrit. Il ne différencie pas le réel de l’imaginaire. Identifier ses peurs par écrit, c’est aussi les mettre en conscience.
Une fois que l’on a mis ses peurs et ses croyances en conscience, que faire ?
Pour chacune des peurs, s’interroger sur ce que cette peur empêche :
- Qu’est-ce qu’elle m’empêche de faire que j’aimerais faire ?
- Quelles conséquences cette peur a sur ma vie ?
- D’où provient cette peur ?
S’il s’agit d’une peur de l’ascenseur par exemple, ou de la voiture, cela peut être consécutif à une mauvaise expérience survenue au cours de notre vie (et pas seulement pendant l’enfance) qui s’est transformée en un nœud de mémoire et qu’il faut nettoyer.
Les actions à mettre en place pour surpasser ses peurs
La deuxième étape de l ‘exercice consiste à définir ce qu’il faut mettre en place pour aller au-delà de ses peurs.
On peut plonger directement dans sa peur pour se rendre compte finalement que ce n’est pas si terrible que ça. Ce n’est bien entendu pas évident. L’expérience ne garantit pas une disparition totale de la peur.
Dans la vidéo, je vous raconte notamment mon expérience personnelle sur la peur de manquer. Je l’ai résolu en plongeant dans cette peur. Les événements se sont ensuite enchaînés de manière positive. Je n’ai aujourd’hui plus peur de me lancer dans une entreprise, ni peur d’échouer. La peur du manque, je l’ai aujourd’hui beaucoup moins, parce que quand je regarde tout ce qui s’est passé tout au long de ma vie, je me rend compte que l’univers a fait en sorte que je puisse m’en sortir. Aujourd’hui, lorsque cette peur survient, elle s’en va très rapidement.
Une autre technique pour chasser la peur consiste à, lorsque l’on se trouve dans une situation d’où peu survenir une peur, est de se concentrer sur ce que l’on voit et de décrire mentalement sa situation : “Je suis assis(e) dans mon canapé, devant moi il y a une caméra, derrière moi mes tableaux de chakra, etc.”. Ce procédé permet d’occuper le cerveau à la description de choses du présent, ce qui l’empêche de faire remonter une émotion du passé. A force de faire l’exercice, on s’apercevra que la peur est de moins en moins présente.
Lorsque l’on a une peur, l’important est de s’en occuper au plus vite. Si elle traine et reste présente, elle s’installera et sera de plus en plus difficile à surpasser.
D’un point de vue énergétique, on peut également prendre le temps de visualiser la peur, l’imaginer comme une immense boule de couleur noire que l’on fait éclater à l’aide d’un pistolet imaginaire. C’est une manière de transformer un élément négatif en un élément positif. Cela porte le nom de transmutation. Il faut bien entendu adapter l’image qui nous convient le mieux.